Parce que j’étais disponible.
La marche aurait eu lieu la semaine prochaine, je n’étais pas disponible – je travaille – et la semaine suivante non plus – je me forme. Comme ceux/celles de mes ami(e)s qui ne pouvaient pas venir hier : du jardinage à faire tant qu’il fait beau, les 18 ans d’un neveu ou aller au forum des associations pour les inscriptions aux activités des enfants…
Moi non plus, je n’arrive pas encore à faire passer les problèmes écologiques avant le train train quotidien, j’avance puis je recule et j’avance de nouveau.
La gestion des priorités se limite souvent à du court terme à notre niveau, comme au niveau de l’état. Alors que la sauvegarde de l’environnement (et donc de nos vies, de celles de nos voisins et de celles de nos enfants) est la priorité absolue pour que nous puissions vivre.
Parce que c’était une évidence pour moi.
Lorsque Hulot a démissionné, je me suis dit qu’il fallait manifester pour exprimer ce besoin de remonter l’écologie dans les priorités. La marche s’est organisée toute seule – Merci à l’organisateur !
A partir du moment, où j’ai cherché à mettre du sens dans ma vie (et je remercie mon entourage proche de m’y avoir aidé – Gratitude !), où je me suis questionnée sur ce qui était important pour moi, j’ai pris du recul par rapport aux diktats de la société de consommation et du regard des autres.
En posant ces questions, je me suis aperçue que je ne faisais pas ce qui était important pour moi : je ne me respectais pas fondamentalement. Une fois que je l’ai compris cela et que j’ai commencé à y travailler, la joie est revenue. L’émerveillement aussi. Et l’engagement pour cette merveille qu’est la Terre est devenue une évidence.
De l’écologie intérieure, à l’écologie tout court.
Je me suis mise à rencontrer des gens qui avaient des idéaux, qui avaient des projets de vie, qui respiraient la joie. Bien sûr, eux comme moi, nous avons des périodes de doute, de peur. Le changement c’est difficile. Mais pour rien au monde, je ne reviendrai 3 ans en arrière.
Parce que je souhaite être respectée.
Lorsque Hulot a démissionné, outre une marche, je me suis dit qu’il fallait un référendum avec une question bien posée pour évaluer l’engagement personnel des Français sur cette utopie d’un pays et de citoyens responsable(s) écologiquement. Je vois la montagne à gravir car un référendum, c’est forcément organisé par l’état, un état qui est prêt à se “colorer” en fonction des résultats obtenus… Il y a du travail.
J’ai voulu regardé le 20h hier pour voir ce qui serait dit de la marche pour le climat. Il n’a été question que de ce que le citoyen pouvait faire. Pas de mention des lobbys et du manque d’ambition des politiques actuelles. Il y a du travail.
Je vote mais mon vote ne permet pas de m’exprimer.
Et, clin d’oeil de synchronicité, une amie m’a dit il y a quelques jours, qu’elle songeait à arrêter à voter – alors que le droit de vote avait toujours représenté quelque chose de sacré pour elle.
Je souhaite être représentée. Nous sommes en démocratie, cela devrait être possible ! Et aujourd’hui je ne le suis pas.
Je suis heureuse de me former pour devenir d’animatrice de d’atelier philosophie pour les jeunes : savoir s’exprimer, s’avoir écouter, savoir débattre, savoir faire évoluer ses idées pour bâtir quelque chose ensemble.
Je suis heureuse de faire des ateliers de “massage à l’école” pour les enfants à l’école : ils y travaillent le respect d’eux-même et des autres, ils travaillent sur leur responsabilité lorsqu’ils font des choix, ils peuvent se mettre à l’écoute d’eux-même et des autres.
Je suis heureuse de m’être formée en Gestalt Massage® et en Sit-up Gestalt Massage® pour accompagner des hommes et des femmes, dans leur vie personnelle et/ou professionnelle, vers plus de respect d’eux-même, vers la découverte de toute la beauté qu’ils ont au fond d’eux même.
Je suis heureuse d’avoir participé à cette marche et senti que je n’étais pas seule à croire en une vie plus ajustée à nos vrais besoins et à nos vraies aspirations.