L’après-confinement : ça cogite dur dans ma tête !
Changement individuel et changement collectif : faut-il attendre de s’être trouvé, de s’accepter totalement avant de s’engager dans le changement collectif ? Si je change, mon changement va modifier mes relations aux autres et modifier mon environnement.
Faut-il se dire que nous sommes suffisamment nombreux à changer, à nous questionner pour que notre changement se propage aux autres globalement ? Est-ce que cela suffit ? Ne faut-il pas une action plus décisive par rapport à l’éco-système. Je tergiverse depuis plusieurs années avec un engagement local dans la politique de la ville : des aspirations, des tentatives qui ne vont pas jusqu’au bout. Et en même temps, si j’attends d’être prête, cela peut vouloir dire jamais. Peut-être est-ce mieux d’essayer de faire quelque chose que de ne rien faire du tout.
L’idée de la semaine
Une idée d’action – sans avoir défini au préalable le changement que j’aimerais voir en France – : que tous les jeunes sortant de la scolarité obligatoire, avant de se lancer dans leurs études vivent une année de rupture, 1 an à…
-se découvrir, pour confirmer ses envies ou pour changer complètement d’idée, pour s’assurer qu’ils vont vraiment là où le cœur et leur talent les pousse,
– observer ce qui se fait pour améliorer les choses et ainsi voir que chacun de nous peut agir à sa façon pour le bien commun (dans l’ESS par exemple)
-expérimenter des choses différentes de son quotidien en prenant le temps de voir ce que cela leur fait et ce que cela fait aux bénéficiaires de l’activité,
– observer, comprendre, vivre dans son corps, agir concrètement,
-trouver son talent personnel, pour avoir confiance en ses capacités propres, pour trouver son propre chemin dans un projet plus global – plus grand que juste arriver de payer son loyer et ses factures.
Si nous agissons toujours de la même façon, nous obtenons toujours les mêmes résultats.
Si nous essayons autre chose, nous avons plus de chance d’avoir d’autres résultats.
Avec un accompagnement par un coach, psychothérapeute, praticien CNV, conseillers d’orientation… toute personne ayant des compétences dans l’accompagnement des personnes dans leur chemin de vie, une fois par semaine ou tous les quinze jours.
Une rencontre qui ne serait pas sans doute jamais faite. Un encouragement, un tuteur qui félicite, encourage, oriente, libère les émotions, aide à s’exprimer, à se connaître…
Le choix du coach pouvant se faire via un speed coaching pour que le jeune se sente à l’aise avec son accompagnant.
Avec un lancement de l’année et une clôture de l’expérience en groupe avec partage des vécus et des conclusions. Bien-sûr mes activités sur le programme Mon Projet ESS avec Enactus sont très présentes dans ces idées.
Pendant le confinement : les pièces du lego commencent à se poser.

J’ai posé mes limites : les moments où je suis disponible pour les autres et les moments où je ne le suis pas, les moments où j’ai besoin de l’ordinateur, etc.
Je fais plus d’activités en conscience en retrouvant le plaisir de les faire : méditation, exercices de sophrologie ; j’innove en matière de repas, riz cantonais, hot dogs, hachis parmentier… A chaque repas quelque chose de bon (gras, sucré, salé ; ))) ) avec des légumes et des fruits pour contrebalancer !
J’ai même fait un peu de couture – en y trouvant du plaisir.
Le planning se construit avec les apports des uns et des autres – il y a un peu moi de contributions de ma part cette semaine…
Le plus dur, c’est de rester dans l’intention de bienveillance et de non-jugement quand la libération de la parole et l’expression des émotions ne sont pas très faciles. En bref, une famille apprenante.
La solidarité s’organise avec l’extérieur. Les adresses des commerçants et producteurs qui livrent à domicile circulent. Des petits mots d’encouragement, des coups de téléphones, des Skype s’organisent, des applaudissements au balcon à 20h pour les soignants.
Prenez soin de vous !
Prenons soin des uns des autres !
Marie-Laure