Au bout d’une semaine de voeux échangés à tout va, comme un réflexe machinal en ce début d’année 2020, j’en ai eu marre de recevoir et à dire des voeux qui n’étaient pas vraiment « justes » pour moi et pour l’autre. Je me suis alors essayée à une autre façon d’échanger les voeux.

Cela a commencé avec une collègue et amie. Naturellement, nous avons commencé à échanger sur ce qui était présent en nous après ces périodes de fêtes, je l’ai massée. Ce n’est qu’à ce moment, où nous étions en bonne connexion que nous nous sommes demandées ce que nous pouvions souhaiter à l’autre.
C’étaient des voeux pleins de sens et d’authenticité dits avec le coeur et avec intention.

Depuis lorsque je croise des connaissances, des amis, des voisins dans la rue, et que je reçois leurs voeux “bonne année”, “plein de bonnes choses”, “la santé surtout”, je leur demande ce que je peux leur souhaiter en retour.
Là, souvent, c’est l’interrogation, qu’est-ce que je peux bien vouloir dire par là ? “Bonne année, bonne santé”, ça ne suffit pas ?
De la phrase standard qui reflète souvent des “classiques” de la bonne année, je leur demande de prendre le temps de se demander ce dont ils ont vraiment besoin, ce qu’ils se souhaitent à eux-même : je leur demande de faire un arrêt sur image sur eux-mêmes.

Souvent, les mots ne viennent pas facilement, les classiques la santé ou le travail sont prononcés puis arrivent les pépites. Les “je ne sais pas trop, je n’y ai pas pensé” ou de vrais besoins profonds et sincères exprimés sur les attentes par rapport à la vie, le besoin de plus de sérénité par rapport aux événements difficiles, etc.

Et là, je leur souhaite la bonne année en reprenant leurs paroles. Parfois, c’est magique car la personne se connecte à elle-même, se met en responsabilité par rapport à sa vie ou alors passe un moment de gêne ou ce sont les classiques qui ressortent.

En tous cas, j’aime m’offrir ces moments où je m’autorise à remettre du sens, de l’intention sur ce que je dis aux autres tout en leur donnant l’occasion de s’en donner à eux mêmes.

Essayez !
Le pire que vous risquez, c’est de passer pour une excentrique, une “bizarre” comme disent mes enfants.
Est-ce grave ?

Alors, que puis-je vous souhaiter pour cette année 2020 ?

Marie-Laure

 

PS. En écrivant ces lignes, j’ai pensé à ce documentaire, « La Puissance de l’Intention » d’Anthony Chene.